Liste des modules

Les relations entre la santé, le social et l’environnement avec leurs impacts délétères sur les populations les plus vulnérables sont bien établies et documentées, mettant en avant la situation de personnes subissant simultanément plusieurs formes de stratification, domination ou de discrimination dans une société.

Cependant les politiques territoriales et les interventions de proximité pour prévenir et corriger les iniquités tiennent encore peu compte de ces synergies et avancent de manière sectorisée.

Résolument organisé dans une perspective intersectionnelle, ce module tentera d’articuler...

Pour mieux articuler santé humaine, santé animale, santé des plantes et santé des écosystèmes, le concept de « One Health » mobilise les communautés scientifiques et professionnelles dans une expertise croisée. Comment construire des pratiques partagées entre tous les professionnels concernés par cette approche ? La démarche en santé publique intègre l’interaction entre de multiples déterminants de la santé : personnels, sociaux, économiques et environnementaux. Ce qui est nouveau, c’est la prise de conscience que le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité constituent un...

L’évaluation d’impact sur la santé (EIS) est une démarche structurée permettant d’évaluer de façon prospective les effets sur la santé de tout projet, programme ou politique. Sur la base des impacts identifiés, des recommandations sont formulées. L’EIS constitue donc un outil d’aide à la décision, promu notamment par  l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Union Européenne. Mais l’EIS est également une démarche qui favorise l’équité sociale et facilite la collaboration intersectorielle avec des acteurs qui ne relèvent pas uniquement du domaine de la santé. Les dernières années ont...

La promotion de la santé est mise en avant depuis plusieurs décennies dans le champ de la santé publique, tant au niveau national (Ministère de la Santé et de la Prévention) qu’international (Organisation mondiale de la santé). En France, elle est présente dans la Stratégie nationale de santé, le Plan national de santé publique

et diverses feuilles de route thématiques (addictions, compétences psychosociales...). Pourtant, la promotion de la santé, en tant que concept et champ de pratiques, reste encore aujourd’hui mal comprise et peu intégrée dans les politiques publiques.

Les structures d’exercice coordonnées en France (Maisons de santé pluriprofessionnelles, équipes de soins primaires, Communautés professionnelles territoriales de santé...) sont invitées à travailler au-delà de leur seule patientèle et à accroitre leurs actions de santé sur un territoire, pour et avec la population. Il y a donc des liens

à développer entre les acteurs des soins primaires et ceux de la prévention. Les cultures, les réseaux, les partenaires et les méthodes de travail sont souvent différents. Le développement d’une politique de promotion de la santé nécessite de prendre en compte...

Agir en promotion de la santé, c’est agir sur plusieurs déterminants de la santé. Mais encore faut-il savoir comment s’y prendre. Toutes les interventions ne sont pas forcément efficaces et certaines renforcent finalement les inégalités sociales de santé. Pour améliorer la qualité et l’efficacité des pratiques d’intervention, la production de savoirs, leur diffusion et leur appropriation sont centrales mais requiert des compétences spécifiques. Comment développer une recherche interventionnelle en promotion de la santé utile à la pratique ? Comment favoriser le recueil et le partage des...

La démarche de capitalisation des expériences en promotion de la santé (CAPS) vise à transformer les savoirs pratiques des acteurs en connaissances partageables. Il s’agit de répondre à la question du « comment ? », en décrivant finement différents éléments des interventions capitalisées (contexte, stratégies, partenariats, freins et leviers, etc.). Cette démarche s’appuie sur un dispositif national, qui comprend notamment le portail des connaissances expérientielles (ouverture au printemps 2022), un outil numérique qui permet de partager à tout public les documents de capitalisations produits...

Qu’ils soient associés à l’âge, au genre, à l’activité professionnelle, à la culture etc., les stéréotypes et représentations sociales influencent les pratiques médicales, la recherche, l’enseignement, les politiques publiques et même le comportement des personnes vis-à-vis de leur santé, le plus souvent de manière non consciente.

Ce module se propose de discuter des stéréotypes et représentations sociales liés aux déterminants de santé et d’examiner comment ils doivent être pris en compte dans une approche d’universalisme proportionné.

L’universalisme proportionné s’intéresse à l’aspect...

Contribuer au développement des compétences psychosociales (CPS) est reconnu comme un déterminant majeur de la santé et du bien-être. De nombreux

travaux scientifiques montrent l’efficacité de programmes qui ont inspiré des expériences françaises faisant l’objet d’évaluations. L’état des connaissances sur les enjeux de tels programmes et de leurs caractéristiques permet de dégager des exigences qu’implique l’action portant sur le développement des CPS, formalisées dans un référentiel édité par Santé Publique France en 2022, auquel nous nous référons. Celui-ci, inscrit dans une démarche de...

Quotidiennement, chacun est amené à prendre des décisions qui influencent sa santé et celle de son entourage : consulter un médecin, se rendre à pied à son travail, consommer plus de fruits, voir ses amis, solliciter un service d’aide pour son logement, suivre un traitement médical... Pour réaliser des choix éclairés dans une société de plus en plus complexe, on a notamment besoin de disposer d’informations. S’informer requiert la mobilisation de nombreuses compétences : lire, écrire,  comparer, communiquer, comprendre, intégrer et s’approprier une information. Aujourd’hui, si l’information...

La période de la grossesse et du début de vie de l’enfant constitue une période d’opportunité pour promouvoir la santé de l’ensemble de la famille. S’appuyant sur un besoin fort d’accompagnement des parents, le Ministère de la Santé et de la Prévention propose de repenser le soutien à la parentalité à travers le programme des «1000 premiers jours». qui constitue un modèle de  promotion de la santé centrée sur les besoins fondamentaux des enfants.

La crise sanitaire a favorisé une prise de conscience collective : nous avons toutes et tous une santé mentale, définie par l’OMS comme “un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser et surmonter les tensions normales de la vie et qui “évolue en fonction des circonstances ou des étapes de la vie; ce n’est pas un état figé, mais une constante recherche d’équilibre" (MINDS) qui fluctue selon des facteurs à la fois :

• Internes : personnalité, capacité à faire face à ses émotions, estime personnelle, évènements de vie marquants...
• Externes : conditions de travail, de logement...

Le bien-être physique, mental et social des enfants, des adolescents et des jeunes adultes est une priorité de santé publique. Une attention particulière doit être portée aux mineurs en situation de vulnérabilité sociale, par une approche globale de promotion de la santé allant bien au-delà du champ exclusivement sanitaire.

En effet, la santé est définie comme un processus qui évolue tout au long de la vie et permet à chacun de construire son parcours de vie dans les meilleures conditions de bien-être possibles. La santé est ainsi une condition nécessaire pour atteindre ses objectifs de...

La convention internationale des droits des personnes en situation de handicap ratifiée par la France en 2010 appelle les États «à prendre toutes les mesures appropriées pour leur assurer l’accès à des services de santé ». Six ans après, la loi de modernisation de notre système de santé stipule que «la politique de santé est adaptée aux besoins des personnes en situation de handicap et de leurs aidants familiaux». Mais qu’en est-il dans la réalité ? Quels leviers d’actions faut-il mettre en place pour que les personnes en situation de handicap puissent « jouir du meilleur état de santé...

Les évolutions structurelles de la population sont sans précédent : de nouvelles populations apparaissent à des âges particulièrement avancés puisque 141 000 personnes atteindraient 100 ans en 2050. Ces transformations démographiques impliquent une cohabitation de quatre voire cinq générations avec une répartition des rôles sociaux qui évolue : exemple du rôle des aidants. Démographique ou individuel, le vieillissement a des caractéristiques qui nécessitent une approche globale. Il recouvre des enjeux d’ordre social, sanitaire, financier,

éthique, organisationnel... D’un point de vue...